J+5 : "se laisser vivre !"

Aujourd'hui on démontre le campement de chez Dechang. A la base il devait nous emmener surfer mais on le sentait pas du coup on plie baguage et on va voir plus loin.
1ère idée : aller camper dans les montagnes. Bon on voulait faire quand même un peu de plage... Du coup détour par un endroit nommé "Pohihale". Après avoir fait le Paris Dakar version hawaiianne, secouer nos petites vessies et pris des foux rire, nous arrivons dans un endroit paradisiaque ! Une pensée nous frappe en plein fouet : nous devons absolument dormir ici !

Petite description de notre coup de coeur :
Route cabossée, poussiéreuses et bumpy qui fait fuite tout les touristes (à nous, il nous en faut plus...).
Couleur de l'eau bleu turquoise qui donnerait à n'importe qui l'envie de sauter dedans.
Le sable fin, brûlant sous nos orteils et chatouillant délicieusement notre peau bronzée.
Et pour finir, une sensation de liberté et de bien être retrouvée !
Nous passons l'après midi à nous prélasser au soleil, nager et jouer au Uno!
Le soleil descend, l'heure du montage  du campement arrive. Diane s'occupe de la popote (entre moussaka et Chili cône carne. On dira soit une "moussia" ou soit une "tortaka". A vous de décider!) Voilà l'heure de regagner nos hamacs, bercé aux bruits des vagues et des grillons et sous bonne garde des étoiles ! 

Et maintenant le petit mot de Diane :
Il est vrai que voyager est souvent l'occasion de faire confiance aux inconnus qui traversent notre route et nous conduisent à de belles rencontres. Mais il est important de ne pas ignorer la petite voix qui nous murmure un petit attention au creux de l'oreille. Et c'est cette voix là que nous avons préféré suivre ce matin. Avec raison ou non, on ne sait pas mais au moins, on était toutes deux d'accord. De plus, cette décision nous aura conduit ici, au paradis. Et c'est sous un ciel rempli d'étoiles et de légendes hawaïennes que nous nous endormirons. Avec une petite pensée spéciale pour ces personnes chères que nous avons perdues toutes deux ces dernières années.